Pour Jean-Michel BAYLET, sa candidature à la primaire de la gauche, ne vise pas à "prendre des voix à Pierre, Paul ou Jacques".
"Prendre des voix à Pierre, Paul ou Jacques, c’est un peu des analyses rapidement faites", a-t-il déclaré à une agence de presse nationale : "moi, je ne me présente contre personne, je me présente pour la gauche, pour le radicalisme, et ce sera l’occasion de présenter nos propositions".
Certains parlementaires du Parti radical de gauche auraient souhaité que leur parti ne présente pas de candidat à la primaire organisée par le PS, de peur qu’une candidature PRG ne nuise à celle de François Hollande.
A quoi J.M. Baylet a répondu : "C’est une primaire, il est donc légitime que chacun s’exprime. On ne va pas rentrer dans ces considérations !" … "Il y a plusieurs candidats socialistes, désormais un candidat radical de gauche, et d’ailleurs je suis bien convaincu qu’il y aura d’autres candidats".
Le président du PRG a rappelé que son parti est le seul à se "réclamer d’une Europe fédérale" et qu’il a des "propositions originales" en particulier sur "la laïcité, la République, les services publics, le rapport aux grands groupes financiers que sont les banques, etc."
Il estime que sa candidature est cohérente avec "les positions du PRG, puisque dès 2005, nous avons préconisé l’organisation de primaires pour départager les candidats de la gauche".
"A partir du moment où nous avions un accord très avancé [avec le PS] concernant les législatives, et un accord terminé, bouclé, concernant les sénatoriales, il était logique que nous rentrions dans ce processus".
"C’est mieux que nous ayons une compétition en primaire (...) ensuite nous serons tous rangés derrière celui qui sera notre leader incontesté".