Si vous avez été réveillé ce matin par un immense éclat de rire, rien d’étonnant !
C’était la réaction spontanée des lecteurs de l’Est Républicain, à la découverte de la lettre ouverte du MRC à Jean-Raymond, secrétaire belfortain du PS.
Il s’agit (toujours) de ce qu’on a appelé ”l’affaire Guemazi”. Estimant qu’il s’agissait d’une question de personnes qui ne concernait que Sélim Guemazi et Etienne Butzbach, ou à la limite que le PS et le MRC, les Radicaux de gauche ne s’en sont jamais mêlés.
Après tout, c’était le problème de S. Guemazi d’avoir fait le choix de rejoindre un parti incapable de défendre avec courage un de ses élus, simplement pour préserver ses intérêts électoraux, et néanmoins cantonaux. Et c’était celui d’E. Butzbach de s’entêter dans une démarche procédurière que rien n’imposait, sinon un certain esprit partisan et qui, de toute manière, se retournera contre lui…
Mais quand on lit sous “la plume” de Maurice Schwartz que les divergences entre le MRC et le PS portent essentiellement sur l’Europe et que la question essentielle est de reconstruire ensemble la gauche, on ne résiste pas à l’envie de se taper le derrière par terre… C’est faire fi des rivalités de personnes, qui sont le fond de ces divergences et du fait que si la gauche est dans l’état que présume M. Schwartz, c’est le fait des luttes d’influence que se livrent les frères ennemis depuis plus d’une décennie.
Enfin, le pompon, c’est quand le secrétaire général du MRC belfortain conseille au PS de “prendre de la hauteur et sortir d’une attitude sectaire”. En effet, chacun connaît l’œcuménisme de Maurice Schwartz et son ouverture au dialogue.
Tant que les partis de gauche règleront leurs problèmes par voie de presse et qu’ils refuseront de se retrouver autour d’une table pour discuter, l’opposition n’aura pas de souci à se faire.
En matière de sectarisme, Hôtel de ville et Hôtel du département n’ont rien à s’envier, donc rien à se reprocher. C’est le fameux aphorisme de la paille dans l’œil du voisin !