Les résultats des législatives dernières : l'échec d'Etienne BUTZBACH précipité par des candididatures illusoires, notamment de celle de Dreyfus-Schmidt, mais aussi d'autres personnages locaux de gauche, celui d'Anne-Marie FORCINAL, dans des conditions similaires, n'ont pas suffi.
Le P.C. et le M.R.C. dans leur combat mortifère, s'en sont pris ensuite à la mairie de Belfort. Ils ont réussi : l'U.M.P. s'en est emparée. Une seconde fois, on ne peut pas dire que la droite l'a emporté, mais on peut être certain que la gauche s'est employée à perdre, quitte, pour certains élusn, à perdre leur siège et leurs prérogatives...
Cette semaine, nous atteignons le troisième stade : si la gauche ne parvient pas à s'entendre, lelle offrira le siège de Chevènement à l'U.M.P. La candidature absolument inutile de Dreyfus-Schmidt viendra renforcer celle de Rayot qui n'exprime qu'une ambition personnelle au service de la décision testamentaire de Chevènement : " Après moi, le Territoire n'est plus !"
La sagesse des grands électeurs en décidera.
Mais la saga n'est pas terminée : dans un peu plus d'un an auront les élections territoriales (celles qui sont appelées à succéder aux Cantonales). Ne doutons pas que les revenchards et autres charognards de gauche se remettront à l'ouvrage, histoire de permettre au maire de Belfort et à son accolyte de Beaucourt (qui sera peut-être alors sénéteur) d'achever la reconquête du département non seulement par L'U.M.P., mais par la branche sarkoziste qu'ils représenteront.
On peut être déçu des circonstances dans lesquelles la gauche a pris les rènes au plan national voici deux années, et de l'ingénuité politique qui s'en est suivi, le choix est clair : faut-il renoncer aux espoirs qui ont suivi 2012 ?
Christian LEBLANC