La liste d'union à gauche, sous la houlette d'Etienne BUTZBACH, s'est constituée très rapidement.
Le dimanche soir, Bruno KERN et le maire de Belfort se rencontraient, et dès le lendemain, alors que nos adversaires de droite tergiversaient et s'adonnaient à de véritables marchandages de boutiquiers,un accord était trouvé en vue de la fusion de nos listes.
C'est donc assez vite que le matériel électoral commun a pu être édité et que s'est tenu le meeting de second tour, à la salle des fêtes.
Sur la scène, des fauteuils en demi-cercle accueillaient les débatteurs, représentant les diverses tendances politique qui composent l'Union. Et à droite,un cercle plus restreint réunissait Etienne BUTZBACH, Jean-Pierre Chevènement, Bruno Kern et Samia Jaber, seconde de liste et candidate commune aux Cantonales sur Belfort-Nord.
C'est à Christian LEBLANC, représentant le Parti Radical de Gauche qu'a été posée la première question : "Comment interprétez-vous les résultats du premier tour, tant à Belfort qu'au plan national ?"
Le Président de la fédération du PRG du Territoire de Belfort a répondu d'emblée qu'il s'agissait apparemment d'une prime aux sortants : " Les Belfortains, a-t-il dit, se sont déterminés en faveur des élus qu'on a vus sur le terrain. En premier lieu, le maire qui représente toute l'équipe municipale. Et la meilleure preuve est que Christophe Grudler, le leader de l'opposition municipale, qui était donné 4ème par les sondages s'est retrouvé en 4ème position.
Par ailleurs, ils ont exprimé par leur votre le refus de Damien Meslot, qui n'est pas une personne fiable. Damien Meslot est capable d'affirmer tout et son contraire, comme on l'a constaté au sujet de l'Alstom, et plus récemment du Tribunal de grande Instance : après s'être vanté d'avoir conseillé la concentration de notre tribunal et de celui de Montbéliard, face au tollé général, il n'a pas hésité à prétendre que c'était grâce à son intervention que finalement la Garde des Sceaux l'avait maintenu à Belfort.
Et surtout, Damien Meslot est une caricature de son modèle, Nicolas Sarkozy. Comme ce dernier, il est partisan d'une politique que rejettent les Français et qu'il soutient avec arrogance, mais cependant avec moins de talent que son mentor.
Je pense que les Belfortains, comme l'ensemble des Français, ont également rejeté l'individualisme à outrance, qui va à l'inverse d'une valeur fondamentale que défendent les Radicaux : la Solidarité, rejeté une politique qui pousse nos anciens à manifester dans la rue pour exiger le droit de vivre. Une politique de copinage, qui accorde des cadeaux aux plus riches, alors que le candidat Sarkozy avait fait campagne sur une vraie nécessité : revaloriser le pouvoir d'achat.
Et que dire des atteintes à la Laïcité, un principe des plus précieux de la République que le Président se permet de battre en brèche lors de sa visite au Vatican. La Laïcité est encore une de ces valeurs qui sont essentielles aux yeux des Radicaux, cat elle elle garante de la paix sociale et d'une société plus juste.
L'élection de la Liste Unis pour Belfort sera un gage du respect de toutes ces valeurs. J'ai appris à connaître Etienne Butzbach, qui est un homme de qualité. Sa volonté de consensus a permis une entente très large de ses colistiers et démonte la volonté de mener ensemble un combat exemplaire.
Ensemble, relevons ce grand défi pour Belfort qui entre de plein pied dans le nouveau millénaire : faire de notre cité une ville qui reste à l'écoute et au service de ses habitants."