Le Parti radical de gauche présente quatre candidats sur huit cantons renouvelables dans le Territoire de Belfort.
Voici l'occasion de faire un peu mieux connaissance avec chacun d'eux.
Nous commencerons par Alain Dreyfus-Schmidt.
Avocat, Bâtonnier du Barreau de Belfort
Issu d'une lignée illustre d'hommes qui ont fait l'histoire belfortaine au XXème siècle, la presse, dans ses raccourcis parfois saisissants, aime à le présenter comme un "électron libre"...
En fait, la force de ses convictions et son caractère fougueux font qu'il ne pratique jamais la langue de bois et que parfois même il ne mâche pas ses mots.
Evincé du PS en 2007 pour avoir eu l'outrecuidance de se présenter aux législatives face à Jean-Pierre Chevènement, il avait été réintégré à la suite d'une excellente campagne des cantonales l'année suivante. Mais sa stature devait faire de l'ombre quelque part chez les Socialistes et par la suite, les chausse-trapes qui lui ont été tendus régulièrement ont fini par le lasser.
C'est ainsi qu'il a adhéré au Parti radical de gauche du Territoire de belfort, renouant ainsi avec une ancienne tradition familiale, puisque son grand-père Pierre Dreyfus Schmidt , libérateur de Belfort en 1944, avait été un grand député maire radical socialiste de notre ville, qu'il avait mise sur la voie de la modernisation. Pierre Dreyfus-Schmidt avait été l'un des fondateurs de cette mouvance radicale d'avant-guerre qu'on avait nommée "Les jeunes Turcs". Ce titre en dit long sur l'état d'esprit... rénovateur qui l'animait. Ne cherchons guère plus loin l'origine du fort tempérament du petit-fils.
Sa profession de foi en est d'ailleurs une parfaite illustration.
Son père, Michel Dreyfus-Schmidt, précédent sénateur de notre département, a laissé un souvenir inextinguible chez beaucoup de Belfortains. Lui aussi était capable de pousser de fameux "coups de gueule" lorsqu'il s'opposait à l'injustice et aux petites combisaisons politique. Socialiste, il avait conservé en lui tous les idéaux du radicalisme. On lui doit notamment, avec Robert Badinter, la rédaction de la loi d'abrogation de la peine de mort.
Alain, lui aussi, veut pratiquer la politique AUTREMENT. Il appelle de ses voeux l'instauration d'UN AUTRE ETAT D'ESPRIT à Belfort et dans le Territoire.