L'élu MoDem au Conseil municipal de Belfort pousse de hauts cris concernant l'annonce d'une éventuelle évolution de la taxe additionnelle prévue depuis l'an dernier dans le budget de la Communauté d'Agglomération de Belfort.
M. Grudler oublie de prendre en compte que si les communautés d'agglomération sont contraintes à recourir à de nouveaux impôts, c'est du fait que l'Etat poursuit sa politique de désengagement financier et de transferts de charges sur les collectivités. Dès lors, que reste-t-il à ces dernières comme marge de manoeuvre si elles veulent poursuivre les aménagements et les investissements indispensables au confort de leurs concitoyens ?
N'oublions pas que fut un temps où M. Grudler a cautionné cette politique des transferts de charges, puisqu'il en soutenait les artisans.
Il est facile, pour ne pas dire démagogique, de s'opposer aujourd'hui au fait que la Majorité municipale souhaite se donner les moyens de sa politique, de crier contre l'hypothétique hausse d'une taxe et par ailleurs de profiter du système et des concessions que ne manquent pas de lui faire les élus socialistes, tant à la mairie qu'au Conseil général.
C'est un immense brassage de vent... sur les hauteurs de Belfort-Est...